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Poids du paquet: 50 g.
Prix : 25 $ USD
Composition :
Ginkgo biloba/feuilles
Rosmarinus officinalis / feuilles
Salvia officinalis/feuilles
Cinnamomum aromaticum/écorces
TEA 32
Infusion à base de plantes naturelles médicinales sans effets secondaires
Utilisations :
-Troubles mnésiques -Problèmes de concentration -Régression de la mémoire
-Troubles de l’irrigation cérébrale -Défaillance de la circulation sanguine
-Acouphènes, vertiges dus à l’inflammation de l’oreille interne
-Prévention des maladies neuro dégénératives et les maladies de vieillesse
-Prévention de la neuropathie diabétique
Effet accentué :
L’effet de TEA 32 est plus bénéfique si, en plus, on prend dans le cas de :
Fatigue , asthénie ,infusion 8
Insomnie , infusion 24
Stress , infusion 25
La mémoire est un processus biologique qui permet de stocker, conserver et restituer des informations. Sans mémoire nous serons dépourvus d’identité, d’expression, de savoir, de connaissance, de réflexion et même de projection dans l’avenir. La mémoire est l’une des composantes essentielles de l’intelligence, chaque souvenir est associé à un assemblage spécifique remodelable de neurones.
Pour mémoriser une information , le cerveau effectue 3 opérations successives :
L’encodage qui est la phase d’apprentissage liée à l’état émotionnel et au degré d’attention.
Le stockage qui est un moment ou le cerveau range l’information, la grave, l’étiquette puis la classe.
Récupération qui consiste à retrouver l’information enregistrée et à la restituer.
Le souvenir que nous avons d’un événement est empreint d’impressions ou d’images qui reflètent notre interprétation de cet événement et notre propre histoire, auxquelles s’ajoutent les signaux élémentaires transmis par nos sens.
Notre mémoire renferme nos perceptions, nos réactions, nos buts, nos sentiments, notre imagination et le cheminement de notre pensée.
Au niveau du cerveau, la mémorisation se fait par des mécanismes de consolidation et de maturation de plasticité synaptique grâce à des modifications des connexions entre neurones . Chaque neurone (100 milliards de neurones) reçoit des milliers de synapses venant de nombreux autres neurones (1million de milliards de synapses), la façon dont le cerveau traite l’information nous permet de penser, de sentir et d’agir.
Si un neurone est fortement activé, il est capable d’exciter un neurone cible avec le quel il a une ou plusieurs synapses. C’est la plasticité synaptique qui joue un rôle essentiel dans l’apprentissage et la mémoire.
Un souvenir correspond à une variation de l’activité électrique au niveau d’un circuit spécifique formé de plusieurs neurones. Sa formation repose sur le renforcement ou la création d’une connexion synaptique temporaire, stimulée par le biais de protéines produites puis transportées au sein des neurones comme le glutamate, le NMDA ou la syntaxine qui va elle-même moduler la libération du glutamate.
Le souvenir est ensuite consolidé ou non en fonction de la présence de médiateurs cellulaires au niveau du réseau neuronal impliqués dans les heures suivantes. Renforcer ou réduire les connections c’est consolider ou oublier ce souvenir
Sur le plan morphologique, cette plasticité est associée à des changements de forme et de taille de synapses, des transformations des synapses silencieuses en synapses actives et la croissance de nouvelles synapses.
Le maintien à long terme d’un souvenir repose sur la modification de la cinétique d’élimination ou de renouvellement de certains médiateurs comme la phosphokinase Zeta (PKM Zeta) qui s’auto réplique et ne subit pas d’inhibition.
La mémoire se répartit en catégories :
la mémoire à court terme ou mémoire de travail immédiate indispensable dans les activités de la vie quotidienne, de 0.5 secondes à 10 minutes (vitale pour les activités de planification, de comptage, de code ….). Elle est associée à la mobilisation de millions de neurones formant des ondes électriques au niveau du cortex préfrontal et temporal.
La mémoire plurielle : plusieurs aires du cortex préfrontal sont mises en jeu, un système essentiel pour le raisonnement, la planification de l’action et pour assurer des opérations mnésiques spécifiques.
La mémoire à long terme où les informations sont enregistrées en fonction de leur niveau d’abstraction , elle repose sur des systèmes distincts :
– mémoire implicite qui concerne les habiletés motrices verbales et cognitives, quand on acquiert une expérience et qu’on la renouvelle ultérieurement, la mémoire inconsciente facilite la performance sans qu’il soit nécessaire de faire appel à son souvenir conscient . Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir faire .
– mémoire explicite déclarative, elle œuvre dans la mémorisation d’informations que nous pouvons exprimer par le langage, elle recouvre :
La mémoire sémantique qui est une mémoire de faits et concepts théoriques et de connaissances générales. Les informations sont organisées selon un réseau sémantique, le temps pour retrouver une information dépend de la distance entre le nœud « objet de la question » et le nœud où se trouve l’information recherchée. Il y a parfois un défaut d’accessibilité dans ce système mais pas d’oubli.
La mémoire épisodique avec événements et souvenirs du passé individuel (mémoire autobiographique) avec une possibilité de se projeter dans l’avenir.
La mémoire perspective ou sensorielle qui correspond à la mémoire des sensations ressenties grâce à nos cinq sens, elle stocke les images ou les bruits, permet de rappeler des événements de manière brève grâce à des perceptions visuelles, auditives, tactiles, gustatives et sonores.
La mémoire eidétique ou photographique qui émet l’hypothèse que l’être humain est capable de se souvenir d’une grande quantité d’images, de sons ou d’objets pendant 30 secondes.
Au cours du vieillissement , la plasticité des synapses neuronales diminue et les modifications des connexions sont plus éphémères ce qui pourrait expliquer les difficultés croissantes à retenir des informations.
La réserve cognitive correspond à l’efficacité des réseaux neuronaux impliqués dans la réalisation d’une tache et à celle du cerveau à mobiliser ou mettre place à des réseaux compensatoires en cas de lésions pathologiques.
Elle dépend de l’importance des apprentissages, du niveau d’éducation, de la stimulation intellectuelle tout au long de la vie, de la qualité des relations sociales, des paramètres génétiques, de l’alimentation, de l’activité physique, des activités sociales et du sommeil.
Les émotions peuvent moduler la façon dont une information est enregistrée en renforçant potentiellement l’attention.
Le rappel des souvenirs est proportionnel à leur intensité émotionnelle. Il y a un effet protecteur des émotions positives sur les capacités résiduelles de mémoire. Face à des situations ayant trait à une émotion vive, certains sujets développent une amnésie dissociative, une stratégie défensive adaptive développée de façon inconsciente. Elle repose sur l’oubli d’une partie de souvenirs autobiographiques ou sémantiques.
L’oubli, en effet, est un processus physiologique indispensable au bon fonctionnement de la mémoire nécessaire pour l’équilibre du cerveau. Il lui permet de sélectionner les informations secondaires qu’il est possible d’éliminer afin de ne pas saturer les circuits neuronaux. L’oubli devient pathologique si l’amnésie concerne des pans entiers de mémoire sémantique ou épisodique.
L’état de stress post-traumatique s’accompagne d’une décharge de glucocorticoïdes (hormone du stress dans l’hippocampe au moment de l’événement) . Le souvenir persiste au cours du temps sans perdre de son intensité ou sa spécificité.
Les troubles de la mémoire ou amnésies durables ont pour causes :
-Traumatisme physique entrainant des lésions cérébrales.
-Accident vasculaire cérébral hémorragique ou ischémique
-Tumeur du cerveau
-Dégénérescence neuronale comme la maladie d’Alzheimer
Les troubles moins sévères réversibles ont pour causes :
– Dépression
-Stress, anxiété ou fatigue
-Evénement traumatisant (deuil)
-Effets des somnifères et des anxiolytiques
-Usage de drogues.
Les origines biologiques des amnésies sont des déficits en certains neuromédiateurs ou une faible connectivité entre les réseaux cérébraux.
Les patients atteints de démence sémantique, mémorisent les souvenirs épisodiques, ont des oublis de mots et d’informations du jour au jour. Ils ont une atrophie des lobes temporaux.
Le trouble de mémoire épisodique chez les maladies d’Alzheimer engendre une atrophie
fronto-temporale .
Les troubles de la mémoire sévères mais transitoires : ictus amnésique idiopathique (amnésie secondaire de 6 à 8h), le malade est incapable de se souvenir de ce qu’il vient de faire.
Mémoire du futur : nous avons une capacité à élaborer des scénarios plausibles pour le futur, constitués de pensées, d’images et d’actions, mémoire perspective.
Mémoires externes : la multiplication des dispositifs électroniques de stockage d’informations dans notre quotidien modifie l’organisation et la puissance de notre mémoire.
L’idée de greffe de mémoire artificielle fait l’objet de développements actuels
Modifier la mémoire grâce à l’ontogénétique, activer ou inhiber des groupes spécifiques de neurones dans le tissu cérébral et en évaluer l’impact est une approche thérapeutique intéressante dans la prise en charge de certains troubles psychiatriques.
Booster sa mémoire consiste à être attentif , faire le tri et donner un ordre d’importance aux faits ou événements car la mémoire a besoin d’être organisée , répéter dans sa tête à haute voix , éviter la routine , bien dormir et oxygéner le cerveau par le sport, l’ alimentation saine et la pratique d’exercices intellectuels et de jeux de mémoire .
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