Diabète type I – type II

Le système endocrinien englobe des organes qui sécrètent des substances chimiques biologiquement actives, hormones, capables d’agir à distance  par voie sanguine sur des récepteurs spécifiques d’une cellule cible dans le but de contrôler plusieurs fonctions de l’organisme .

Ces glandes englobent : Epiphyse, complexe hypothalamo-hypophysaire, thyroïde, parathyroïdes, surrénales, pancréas endocrine, ovaires et testicules.

L’hypophyse ou glande pituitaire à la base du cerveau, fabrique et entrepose de nombreuses hormones qui contrôlent la croissance, les métabolismes, les fonctions sexuelles, ovogenèse, spermatogénèse, taux de stéroïdes

-l’hypothalamus contrôle l’hypophyse et la pression artérielle

– Le corps pinéal responsable du contrôle du sommeil par fabrication de la mélatonine

-La thyroïde et les parathyroïdes  permettent le contrôle du métabolisme,  la croissance,  la quantité de calcium dans le corps et le maintien de l’homéostasie.

– Le thymus, organe lymphoïde,  centre de production des lymphocytes T qui jouent un rôle primordial dans la défense de l’organisme.

– Les glandes surrénales divisées en :

• médullosurrénales sources de catécholamines (90% d’adrénaline et 10 % de noradrénaline)
• corticosurrénales sources de stéroïdes (glucocorticoïdes, minéralo- corticoïdes et androgènes)

– Le pancréas endocrine sécrète l’insuline (hypoglycémiant) et le glucagon (hyperglycémiant), somatostatine (inhibitrice des mécanismes digestifs de l’insuline et du glucagon), polypeptides pancréatiques (diminuent la contraction de la vésicule biliaire et la sécrétion exocrine du pancréas).

-Ovaires à fonction cyclique, sécrètent des hormones selon un rythme qui se superpose au cycle utérin, des œstrogènes, la progestérone, peu d’androgènes, des inhibines et cybernines

– Testicules (fonction endocrine) produisent l’hormone masculine, testostérone primordiale pour le déroulement de la spermatogénèse.

Les maladies endocriniennes métaboliques sont causées par un dysfonctionnement des glandes sécrétant  les hormones à savoir les troubles de la thyroide, le syndrome métabolique ou diabète  (insulino ou non insulinodépendant) , thyroïdite , goitre, hyperprolactineurie, obésité, orthorexie, dysfonction sexuelle  féminine et masculine.

Le diabète est une maladie métabolique qui se traduit par une élévation de glucose dans le sang. C’est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation et une anomalie due à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de l’insuline. Le diabète est défini par une glycémie à jeun supérieure à 1.26 g/l à 2 reprises. Chez les personnes diabétiques, l’insuline libérée par le pancréas dans le sang, se lie à un récepteur spécifique de la cellule qui active une protéine de surface dont le rôle est le transport du glucose vers l’intérieur de la cellule ou il est converti en énergie. Le taux de glycémie reste stable.

Chez les diabétiques, on distingue :

-le diabète de type I, maigre, juvénile, insulinodépendant représente 10 % des cas, l’insuline est produite en quantité insuffisante, le traitement consiste en apport d’insuline en injection ou en pompe,

-le diabète de type II, gras, de la maturité, non insulinodépendant compte 90% des cas. le pancréas fabrique soit l’insuline mais pas assez par rapport à la glycémie : l’insulinopérie, soit que l’insuline ne peut pas se lier à son récepteur : insulino resistance.

Le traitement consiste en un régime et des médicaments pris par voie orale mais après des années dévolution l’insuline peut être prescrit.

Les prévisions comptent 300 millions de diabétiques sen 2025, une maladie qui en absence de traitement approprié peut causer de graves complications.

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