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Le Savant IBNALNAFIS
Alaa din Al hassan Ali ibn Abi Hazm Ibnalnafis Al Quorachi Dimashqui est doté d’une grande intelligence et d’un ample savoir, il a présidé le domaine de la médecine en Egypte.
Il est né à damas en 607 année de l’éjir (1210) mort en 687 AH (1288) au Caire. C’était un médecin et théologien arabe qui exerçait et enseignait dans les hôpitaux de Damas et du Caire. Il a écrit le livre « Chami » important document dont le sommaire atteste d’un grand savoir, et qui peut être l’équivalent d’une encyclopédie de 300 livres. L’explication des lois d’Averroès y figure. IBNALNAFIS est le leader de la médecine d’après Med Ben Youssef Andaloussi.
Il a légué toute sa grande fortune à l’hospice Mansouri. Il a écrit un livre « AL MOUJAZ et MOUHADAB FI KOHL ». En 749 , Omari a écrit le livre « Masolik Absar» où il donne une description d’ IBNALNAFIS : svelte, grand de taille, doux, très croyant (avant sa mort, atteint d’une maladie dont le remède était la consommation d’un peu d’alcool, il a refusé).
Les livres d’IBNALNAFIS :
Parmi les livres d’IBN AL NAFIS, on cite :
1- « Mokhtar Min Ardia » ( choix des aliments ) : se trouve dans la bibliothèque de Berlin, conseille des types d’aliments dans le cas de maladies chroniques, en se basant sur les écrits du philosophe Socrate « Rida Fi Amradi » (Alimentation dans le cas des maladies chroniques ).
2-« Charh Taqdimat Almarifa » (explication des avances du savoir) qui est le commentaire des spéculations.
3-commentaire sur un livre des épidémies d’Hippocrate dans « Aya sophia » numéro ( 1/36 42 ).
Il existe des copies du livre « Almoujaz » ( le résumé) à Paris, Oxford, Florence, Munich, Escuricul en Espagne.
La traduction en plusieurs langues étrangères a été effectuée, les commentaires sont nombreux et diversifiés, l’un des premiers commentaires fut celui d’Abi Ishaq Ibrahim mort 3 ans après le décès d’IBNALNAFIS, en 1291.
Le livre « Hall Moujaz » (solutions du résumé) de Jamal Dine Mohamed Ben Mohamed Kasrai mort en 1398, un livre édité plusieurs fois au nord de l’Inde, la dernière édition fut au 19 siècle. Traduit en turc par Moslih Addin Mustapha Ben Chabane Sarouri, puis Ahmed Kamal, médecin à l’hôpital dans le temps du sultan Souleymane.
Traduit en hébreux au titre « Safar Hamoujaz » édité en anglais pour la première fois à Calcutta en inde en 1828 au titre « Manaa Fi Charh Moujaz » « le sens de l’explication du résumé » puis à Lacanau en France en 1906.
Ce livre comporte quatre volets :
-le premier concerne les règles du détail de la médecine,
théorie et pratique.
-Le second, concerne les médicaments et aliments simples et composées ( causes, symptômes et traitements des maladies).
-Le 3ème traite les malades spécifiques
organiques.
– Le 4ème étudie les maladies systémiques qui englobent plusieurs organes des systèmes de façon globale. Causes, symptômes, traitements en respectant les types de médicaments, les aliments, les règles de détoxification (vomissements et autres …) cinq authentifications de ce livre ont été réalisées à des dates différentes :
- Copie originale à la bibliothèque Ambrosienne à Milan en Italie en 226 fichiers.
- Copie à la bibliothèque Talât Pacha, médecine n° 491, en 158 pages écrites avec titres en encre rouge.
- Copie n° 115, médecine générale à la maison Egyptienne du livre, en 6 pages.
- Copie à la bibliothèque Talât Pacha, médecine n° 490 , en 272 pages bien écrites avec titres en encre rouge. Copie justifiée.
- Copie à la bibliothèque Halim numéro 44, en 150 pages avec un sommaire détaillé au début.
Le savant IBNALNAFIS est innovateur dans le domaine de la fabrication des médicaments, il a décrit le côté technique de la composition et la formulation du médicament selon des lois.
Il a écrit : nous ne changeons pas le médicament simple si on le trouve suffisant mais on est obligé de le reformuler en complexe soit pour ses effets indésirables, son gout, son odeur ou pour le rendre plus fort ou moins fort, selon la rapidité d’action , il est facilement assimilé ou à action lente et qu’il faut rendre rapidement actif. Il est général ou spécifique d’un organe ou de plusieurs organes. La maladie peut être complexe sans médicament spécial, le médicament peut nécessiter ce qui accentue son efficacité ou ce qui neutralise une partie de sa force, s’il cible un organe spécifique.
Le médicament complexe varie selon le problème à traiter. Si tu formules des médicaments, spécifie chaque produit selon les cas et ajuste chaque breuvage à la fin recherchée.
Nous pouvons à présent imaginer la circulation sanguine comme l’avait imaginée IBNALNAFIS, comme il a été mentionné dans les paragraphes du livre « Cherh Tachrifh Kanounne » (explication de la loi de l’anatomie).
D’après lui, le sang fort venait du foie vers la cavité droite, puis s’apaise et passe dans l’artère (artère pulmonaire) qui est un récipient qui suit les mouvements du poumon, mouvement modéré vu l’épaississement de sa paroi puis arrive au poumon et se divise en deux :
Une partie fine filtrée à travers les pores de l’artère pulmonaire, et une partie épaisse qui reste au sein du poumon pour l’alimenter. La partie fine se mélange avec l’air qui va vers le poumon à travers la trachée, puis la veine pulmonaire. Entre à travers une paroi fine qui facilite le passage du sang fin puisqu’elle est de nature pulsatile et suit le mouvement du poumon. Puis le sang fin mélangé à l’air, arrive à la cavité gauche où se constitue l’âme constitution de l’âme qui sort vers l’aorte puis les artères puis les tissus.
L’alimentation du cœur se fait par des cavités spéciales qui traversent le muscle du cœur vers l’aorte puis les artères et les tissus.
IBNALNAFIS a donc décrit la petite circulation ou circulation sanguine respiratoire de façon juste contrairement à la description d’Averroès et de Claude Galien avant la découverte européenne après plusieurs siècles.
IBNALNAFIS est mort en 1288, le médecin italien BAJOT a traduit le livre « Charah Attachrih » en 1547 et l’a emporté de l’Orient à Florence.
Miguel Servet en 1553 a écrit « Aaoudat massihiya » (retour du christianisme).
Realdo Colombo a écrit en 1559 à Padoue en Italie un livre concernant la chirurgie.
William Harry a enseigné à l’université Padoue de 1597 à 1602, et a écrit un livre sur le cœur et la circulation sanguine en 1622.
Le savant Abdelhalim Montassir a dit : c’est dommage que la plupart de nos jeunes savants et médecins attribuent à William Harry la découverte de la circulation sanguine.
Livre (résumé de la loi) « Moujaz Kanoun » c’est un livre qui a traité les thèmes concernant la loi à part l’anatomie et les fonctions des organes.
Il a eu un grand succès en Orient pour les médecins et un grand impact dans le domaine de la médecine
Taskubri Zadah en 968 de l’éjir a fait éloge au livre
d’IBNALNAFIS.
Katip Celibi, savant turc, dans son livre « Kitab Moutabar Moufid » a traité le côté psychologique, les lois des reins, et différentes lois théoriques et pratiques.
Un livre qui mérite d’être édité d’après le président du complexe de la langue arabe au Caire.