Déséquilibre chimique dans le cerveau – Addiction

Notre capacité cognitive, nos émotions, nos comportements, nos actes, nos pensées et notre vie sont influencés par l’action  des neurotransmetteurs, neuromodulateurs et neurohormones selon des séries de réactions chimiques dans le cerveau.

Les neurotransmetteurs ou neuromédiateurs sont inhibiteurs ou excitateurs et transmettent l’influx nerveux entre les neurones. Les neuromodulateurs  modifient la libération des neuromédiateurs ou la sensibilité des récepteurs comme pour la sensation de plaisir ou de douleur. Les neurohormones sont transportées par le sang ou la lymphe pour agir sur un tissu, une glande ou un organe.

Notre cerveau se reconfigure en permanence tout au long de notre vie sous l’impulsion de  nos gènes, notre environnement et  nos expériences. Nous créons, tout au long de notre vie, des neurones avec une moyenne de 700 neurones par jour surtout au niveau de l’hippocampe, l’embryon a un pic de 250.000 neurones par seconde. La neurogenèse ralentit avec l’âge.  Le stress, la dépression, l’alcool et la drogue l’inhibent ; par contre la bonne alimentation, le contact et les exercices  physiques, les techniques de respiration qui stimulent l’immunité augmentent les performances cognitives, protègent le cerveau et retardent les effets de l’âge.

Apprendre est, sur le plan biologique, une association de certains neurones pour créer de nouvelles connexions synaptiques. Répéter et réviser l’information renforcent ces connexions. De nouvelles connexions peuvent s’affaiblir ou disparaitre suite à l’utilisation d’un autre réseau de neurones, le cerveau ne s’use que lorsqu’on ne  s’en sert plus. Une pause s’impose entre l’apprentissage et la mémorisation, un moment de détente peut consolider les données. Le sommeil est fondamental pour la mémoire, l’apprentissage et l’intelligence.

Pour quelques instants de plaisir, la drogue peut conduire à la dépendance et à des années d’enfer. Le potentiel de nuisance des drogues apparait dans trois domaines : Intoxicant, agressogène et addictif.

Chaque drogue présente un degré de potentiel intoxicant somatique (physique) capable de léser certains organes et un potentiel intoxicant psychique qui peut conduire à la mort par effet d’overdose. Le potentiel agressogène conduit à surestimer ses capacités et son appréciation du danger et à passer à des actes de violence. Le potentiel addictif  conduit à la dépendance.

Les risques varient d’une drogue à l’autre selon le potentiel de nuisance et la sensibilité du consommateur, son état physique et psychique. Ils sont : somatique, psychique, maternel,  fœtal et social.

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