Déficience de l’attention et hyperactivité – Trouble du spectre autistique


AUTISME

Le trouble du spectre de l’autisme est un trouble du neurodéveloppement humain, variable qui se caractérise par :

-Des troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale.

-Des altérations qualitatives des interactions sociales.

-Des comportements présentant des activités et des centres d’intérêt restreints, stéréotypés et répétitifs.

Dès les deux premières années de l’enfant, les signes de l’autisme apparaissent comme l’impression d’indifférence au monde sonore, l’absence de tentative de communication, la difficulté à fixer le regard et le décalage avec les comportements des autres enfants. Cependant, certains autistes se développent normalement puis régressent soudainement.

La cause du trouble comprend une part génétique majoritaire et des influences environnementales mineures. C’est un caractère phénotypique, avec la présence de centaines de mutations génétiques qui modifient la neurologie du cerveau, le métabolisme, le système immunitaire et la flore intestinale. L’organisation du cortex cérébral au niveau des dendrites et des synapses présente des singularités, un nombre plus élevé de 67 % en moyenne au niveau des lobes frontaux et des modifications qui impliquent le système dopaminergique, glutaminergique et d’autres neurotransmetteurs.

Les traitements médicamenteux chimiques sont absents mais certains troubles peuvent trouver des réponses médicales comme les crises d’épilepsie ou le déséquilibre du taux d’ocytocine ou de mélatonine.

L’autisme est un handicap qui entraine une grande inquiétude chez les familles et une sensation d’impuissance.

Il faut aider les autistes dès la petite enfance à gagner en autonomie et à développer des habitudes de communication.

Trouble de déficit de l’attention :

Le déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité touche les enfants, adolescents et adultes. C’est un trouble neurocomportemental. La personne atteinte a des difficultés à se concentrer, à être attentive et à mener à bien des taches. L’inattention peut s’accompagner de l’impulsivité et de l’hyperactivité motrice. Il y a retard du développement du langage et de l’apprentissage, de 5 à 10 % des enfants en sont atteints. Le nouveau né atteint, pleure beaucoup, s’agite et souffre de coliques durables. A un an, il bouge sans cesse et fait du bruit, enfant irritable maladroit, il peut faire des crises de nerfs avec une capacité d’attention limitée. Le patient souffre de :

-Trouble oppositionnel avec provocation (attitude hostile).

-Trouble de conduite (antisociale).

-Dépression puisqu’il souffre d’une fausse estime de lui-même.

-Troubles anxieux accompagnés de tics ou de troubles obsessionnels compulsifs.

Le malade est susceptible de délinquance et d’une dépendance à l’alcool ou aux drogues.

Les causes :

Génétique, plusieurs gènes ont été identifiés impliqués dans la maladie.

Environnementale : l’exposition à des substances toxiques lors de la vie fœtale explique 10 à 15 % des cas. L’intoxication au plomb ou aux pesticides.

Lésion du cerveau : suite à une infection cérébrale , manque d’oxygène ou complication à la naissance, prématurés hyperkinétiques, choc à la tête, maladie comme la phénylcétonurie due au manque de l’enzyme phénylalanine hydroxylase ce qui entraine l’accumulation de la phénybolanine dans le sang et le cerveau , trouble de la glycémie, autisme, manque de vitamine B, insuffisance du métabolisme des catécholamines, traitement par certains antidépresseurs, des anomalies audio-visuelles.

On remarque que la taille de l’encéphale est plus petite de 4 % que chez l’enfant normal au niveau du lobe frontal, du cervelet et de la matière grise temporelle. Le cortex est moins épais, l’aire corticale est plus petite, la consommation du glucose et de l’oxygène au niveau cérébral est plus faible. Il y a des anomalies du développement et du fonctionnement du cerveau avec déséquilibre des neurotransmetteurs surtout la dopamine et la noradrénaline.

Le traitement chimique se base sur les psychotoniques qui peuvent agir comme les neuromédiateurs : inhibiteur de la recapture de la noradrénaline ou de la dopamine au niveau présynaptique ou stimulant sélectif des récepteurs adrénergiques centraux pour améliorer le réseau de connexion du cortex préfrontal. Les effets secondaires restent nombreux neuropsychiatriques, cardiovasculaires et cérébraux vasculaires.

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